The French novelist Pierre Assouline points at an interesting study by the former cultural attaché Frédéric Martel on his November 23rd post. The book is titled De la culture en Amérique (trans. Of Culture In America).

Among other highlights, Assouline writes:
“Egoïste et philanthrope : tel est le “miracle” de l’humanisme civique américain” souligne Frédéric Martel. Au fond, si l’on estime que l’exception culturelle consiste à séparer l’art des contraintes exclusives du marché, l’auteur juge que l’Amérique et l’Europe sont en sont au même point sur ce plan là. L’industrie américaine du divertissement fait illusion : son impérialisme éclipse le fait que l’Opéra, la danse, la musique classique, le jazz, les arts plastiques, le théâtre (mais pas le cinéma, l’édition et la musique populaire) vivent en dehors de l’économie de marché, selon Frédéric Martel.

Concrètement, cela signifie que dans le Colorado et au Texas, la culture est financée par une taxe sur les plaques d’immatriculation et que dans de nombreuses villes du pays, musées et orchestres symphoniques le sont par une taxe sur les nuitées d’hôtels. Toutes choses invisibles à l’oeil nu, ce qui est la marque de ce système. Quant au contenu de cette culture largement marquée par le puritanisme, le pragmatisme et l’utilitarisme dans un pays qui n’a pas la religion de la culture, c’est une autre histoire, et un autre livre.

Trans.: "Selfish and philanthropic: such is the "miracle" of American civic humanism," Frédéric Martel underligns. In fact, if we consider that the cultural exception consists of separating art from the exclusive constraints of the market, the author thinks that America and Europe are on the same level. The American entertainment industry acts as an illusion: its imperialism overshadows the fact that opera, danse, classical music, jazz, the plastic arts, theater (but not cinema, publishing and popular music) exist outside of the market economy.

Concretely, this means that in Colorado and in Texas, culture is funded by a tax on license plates and that in numerous cities of the country, museums and symphonic orchestras are by a hospitality tax in hotels. All those things, invisible to the naked eye, are the marks of this system. As for the content of this culture largely characterized by puritanism, pragmatism and utilitarianism in this country where there is no religion of culture, this is another story, and another book.

This is obviously my next French language purchase.

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